En savoir plus

En février, une  réunion d’échange entre chercheurs, techniciens et arboriculteurs, a permis de partager des informations, le suivi et les connaissances acquises en 2020 autour de ce ravageur.

Ainsi en mai, un réseau de piégeage, constitué d’environ 50 personnes, et de plus d’une centaine de pièges sur 22 départements a été structuré et permet de suivre l’évolution de la présence des punaises tout au long de la saison jusqu’en automne.

Depuis le début du mois de juillet, les piégeages montrent une montée des populations notamment de larves dans de nombreux départements (Hérault, Crau, Tarn et Garonne, Tarn, Lot et Garonne…) et des débuts de dégâts sont à noter sur pêches et noisettes.

Ce travail a permis de construire un graphique sur le cycle (et ses stades) de la punaise diabolique en France. Ce cycle qui doit encore être affiné, permettra d’aider les producteurs à identifier précisément les stades les plus critiques et donc les meilleures périodes de lutte et piégeage.

Ce travail en réseau permet aussi de comparer les systèmes de piégeages afin de choisir le plus efficace : jusqu’alors la phéromone Trécé associée à des plaques engluées a montré la plus grande efficacité.

Ce réseau au-delà des données qu’il compile, est aussi un lieu d’échanges pour les techniques (lutte, dégâts,  technique de piégeages…) autour de ce nouveau ravageur.

Un site internet dédié à la punaise diabolique et au partage des informations du réseau est en cours de création et un nouvel évènement sera organisé en mars 2022 ; une demande de financement public auprès de la région, a été déposée sur ce projet.

Des larves de punaise diabolique à Noves (13) en juillet à gauche (source : Maréva Merabet - CETA de Cavaillon) et piège Diablex avec larves et adultes en Costières (30) en juillet à droite (source : Philippe Blanc- Ceta du Vidourle)

Pour plus d’information : Muriel Millan - m.millan@ffl-occitanie.com